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Des motos ... et des aventures
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9 septembre 2007

Mon "pélerinage" moto

Pour me présenter un peu, j'habite à 15 kms de Toulouse, presque à la campagne, et je suis passioné de moto depuis 2001, l'année où j'ai décidé de me mettre à la moto.

Mon "pélerinage" moto commença véritablement en Août 2002, quand j'obtins mon permis A après quelques difficultés rencontrées aux épreuves du plateau, sans doute dû au stress mais aussi au fait que je n'avais jamais eu de 2 roues à moteur.

Persuadé de mon succès rapide au permis, je me suis offert en Mai 2002 une Suzuki Bandit 600 S bleue neuve avant même d'obtenir le précieux sésame.

Ma première moto, un bonheur immense dont je n'ai pas pu profiter tout de suite, mais seulement à la fin de l'été 2002.

                                         DSCN2244_001

Pour décrire un peu ma machine, il s'agissait d'un roadster de 600 cm3, 4 cylindres en ligne et une puissance DIN de 78cv, largement de quoi se faire plaisir pour le débutant que j'étais !

Malgré le manque de puissance à bas régime (soit sous 7000 tours) propre aux 600 cm3 et le poids conséquent de cette Bandit (+ de 200 kgs à sec), elle reste une super moto à tout faire, ultra polyvalente et faisant bénéficier à son pilote d'une bonne protection grâce à sa bulle dont l'aérodynamisme a été bien pensé.

J'ai fait 25 000 kms avec, avec beaucoup de plaisir, de nombreuses balades en solo, notament dans les Pyrénées où je m'exerçais à la conduite en montagne qui n'est pas évidente pour un débutant.

Première moto, premiers déboires ! Les Toulousains connaissent bien le circuit de Candie, au Sud de Toulouse, car il est le seul point de rencontre des motards de la ville Rose. Chaque Vendredi soir on y retrouve pas mal de monde, autour d'un circuit minuscule (1 km à peine) plus étudié pour des 50 cm3 que pour des 1000 cm3...

Souhaitant depuis longtemps "tester" ce mini-circuit, je décide d'y tourner un samedi après-midi, sans y prendre de risques inconsidérés, quand un jeune abruti décide d'entrer sur le circuit avec sa mobylette sans me céder le passage : je saute sur les freins mais je roule trop vite et file tout droit dans les pneus servant de protection autour du circuit.

Je fais un vol - dont on me dira qu'il était impressionant - en atterissant plusieurs mètres après la moto, sans aucun bobo (merci l'équipement) mais tout de même un peu sonné.

La Bandit est repartie, mais avec tout un côté rapé, cligno et levier d'embrayage tordu, rétro mort ... Et pas une seule excuse du responsable de cette "sortie de route". Vive l'esprit...

Ce petit incident ne m'empêcha heureusement pas de rouler, et après avoir racheté en neuf rétro gauche + clignotants et levier d'embrayage, il ne restait plus qu'à faire repeindre le carénage gauche passablement râpé.

Quelques semaines plus tard, je me rends en week-end chez un ami du côté d'Arrens (Hautes-Pyrénées), et, lors d'une petite balade, je stationne ma moto au col du Soulor, en légère pente, sans (erreur de jeunesse ...) enclencher la première.

Nous partons en balade à pied, et au retour, horreur !!! Je vois au loin ma Bandit couchée sur le sol, qui, avec le vent violent qui soufflait et la pente, a tout simplement débéquillé ...

Bilan : encore un rétro + cligno cassé, et mieux encore je ne peux plus la démarrer car le levier d'embrayage est entièrement brisé et sur une Suzuki, il faut embrayer pour pouvoir démarrer ....

Bref, je redescends la moto au chalet et fais intervenir l'assistance, je rapatrie ainsi ma moto à la concession Suzuki de Tarbes qui me trouve par chance un levier d'embrayage qui me permet de rentrer sur Toulouse !

Ouf ...

Je parcourerai environ 25 000 kms avec ma première moto, et elle fera un voyage au Portugal l'été 2003, quand un malheureux jour de Septembre 2003, arrivant chez moi à 10km/h tout au plus, le chien du voisin traverse la route à toute allure sous mes roues, ne me laissant même pas le temps de sauter sur les freins : je lui roule dessus et je tombe sur le bord du trottoir, le pied coincé sous la moto (en chaussure bateau !). Le carter perd toute son huile et le propriétaire du chien, ayant vu la scène, a le bon réflexe de couper le moteur. Quelques égratinures pour moi, mais la moto est en sale état, bien râpée comme il faut. Après expertise de Suzuki, les frais de remise en état dépassent la valeur du neuf (la colonne de direction ayant été touchée, il faut entièrement "déshabiller" le cadre : plus de 48 000 Francs de réparation ! N'étant pas en tort, et après maintes difficultés pour faire avancer mon dossier auprès de mon assureur Euro-Assurances (que j'ai quitté après le sinistre), je décide de lui "vendre" ma moto pour un prix très correct, qui me permet en Janvier 2004 de racheter la même moto, couleur gris, auprès de l'importateur "Moto Import" basé à Toulouse, qui pratique des tarifs très intéréssants.

Preuve en est, j'ai du rajouter seulement 2000 F au prix de vente de ma moto sinistrée pour en avoir une neuve ! Finalement ça n'a pas été une mauvaise affaire cet accident, car à 25 000 kms je n'aurais pu espèrer la vendre à un particulier à ce tarif.

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Je lui "offre" quelques semaines plus tard un pot Leo Vince carbone, qui lui donne une meilleure gueule et une sonorité moins "électrique".

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Très bonne moto encore une fois, je parcours à nouveau 25 000 kms avec. Elle m'emmènera jusqu'à Gibraltar en Espagne, Venise en Italie, et un peu partout en France (Pyrénées, Alpes, côte d'Azur etc...)

Mais depuis quelque temps je lorgnais de plus en plus vers sa grande soeur, la Bandit 1200, que j'avais eu l'occasion d'essayer auparavant. Son couple de camion et sa plus forte puissance m'avaient bien séduit et, en Septembre 2005, je me décide à revendre ma 600 pour faire l'acquisition de la 1200.

Reprise 3500€ par mon concessionaire Suzuki à Saverdun (Ariège), elle restera à peine une semaine en vente ! Je lui achète une 1200, toujours modèle S, couleur gris, et je garde la bulle haute, les tampons pare-carters et le pot Leo Vince que j'avais sur la 600 pour les mettre sur ma nouvelle monture qui, mis à part le moteur, en diffère assez peu.

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En Septembre 2007, j'en suis à 31 000 kms, et c'est un régal. La cylindrée importante permet d'excellentes reprises, les mesures donnent à ce fameux bloc Suzuki SACS (dont la conception remonte à 1985, date de la sortie de la mythique GSX-R 1100) un couple de 10,5 mkg à 4500 tr/min et une puissance de 115 cv à 8500 tr/min. La moto n'est pas une bête de course mais le moteur permet d'enrouler sur le (gros) couple sans brutalité. Et quand on décide d'ouvrir en grand, la puissance est là jusque haut dans les tours. A deux sur la moto, on sent à peine le poids en plus, le moteur a un souffle inépuisable.

Ses seuls points faibles sont son poids important (220 kgs à sec) et son cadre un peu dépassé (double berceau) ou plutôt ses suspensions de qualité moyenne. Le freinage AV, malgré ses étriers 6 pistons, est puissant mais manque de mordant : j'ai souvent entendu dire que cela pouvait provenir des plaquettes, et comme je dois les changer je verrai si changement il y a.

Avec elle, d'innombrables balades en moto un peu partout en France, la Corse la semaine dernière, et même du circuit, avec 2 journées circuit très formatrices à Pau Arnos (64) en Mai dernier et Nogaro (32) en Juillet.

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