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Des motos ... et des aventures

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30 juillet 2008

Mama mia !! A moi la R1 !!

Depuis le temps que je cherchais une sportive, je l'ai trouvée !!

Les essais de la 1098 de Fred et la R1 de Jean-Denis m'avaient définitivement décidé à me mettre à la recherche d'une moto magnifique, légère, surpuissante, au cadre rigoureux, bref, une hypersport.

Il y a quelques années encore je dédaignais cette catégorie de motos, la laissant à des fous furieux incapables de toute façon d'exploiter de tels engins sur nos pauvres routes limitées au maximum à 130 ... Quand on sait que les hypersport actuelles atteignent allègrement cette vitesse en première, on est en droit de se poser la question de leur utilité ailleurs que sur circuit.

Et pourtant, après 6 ans et pratiquement 100 000 kms en Bandit 600 puis 1200 j'avais envie de passer à autre chose, pas forcément envie de plus de puissance, mais plutôt plus de rigueur, un meilleur freinage et de la légèreté.

La Bandit 1200 est une excellente moto, hyper coupleuse, confortable mais elle commence à dater par rapport aux motos actuelles, de plus, avec 42 000 kms, il fallait sèrieusement songer à la vendre pour éviter de perdre trop d'argent.

Je cherchais une Yamaha R1 d'occasion (modèles 2004-2006) pour son look que je trouve vraiment sublime, et bien sûr ses qualités diverses (freinage moteur, technologie...). Le rouge Bordeaux lui va à merveille mais je vais finalement tomber sur un modèle 2006 bleu en vente chez Yam à Alès (Gard), pour un peu plus de 9000 €. Après un essai fort concluant ma décision tombe rapidement : je la prends !!

Le concessionaire me reprend ma Bandit 1200 pour un prix correct (il faut se souvenir que neuf elle valait à peine 7000 €) et me voilà reparti le 31 Mai, jour de mon anniversaire, au guidon de cette merveille, en version qui va bien :))

Le moteur est génial, il manque un peu de couple jusqu'à 8000 trs (par rapport à mon ex-B12), mais il se déchaine ensuite et crache violemment tous ses chevaux jusqu'à la zone rouge située à 13 500 tr. Un régal dont on ne se lasse pas !!

Le cadre est bien rigide par rapport à la B12, il faut un certain temps pour trouver sa position et emmener la moto dans les virages, mais on s'y fait.

Le freinage avant 4 pistons Full Radial est bien puissant comme il faut, un poil en dessous de celui de la 1098 tout de même, ce dernier étant unanimement encensé ! Ceci dit du très bon qui permet de freiner les accélérations trop optimistes.

Pour la ramener d'Alès j'ai privilégié les petites routes, par le Vigan, le Larzac puis l'Aveyron (St Affrique) et le Tarn.

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3 février 2008

Escapade en Aveyron ...

Boucle Toulouse - Réquista - Rodez - Villefranche de Rgue - Laguépie - Gaillac

Récit d'une petite sortie dominicale initialement prévue à 3 avec JD et Julia, puis le groupe a grossi avec Fred, Philippe et Nathalie, Nicolas et Fabien qui avaient prévu de partir au Pays Basque ce jour là, puis qui ont changé d'avis pour nous accompagner vers le viaduc de Millau et l'Aveyron. L'occasion de tous se retrouver pour rouler ensemble malgré le froid.

Je rejoins les Gersois à 9h à Pibrac, frigorifiés par 45 mn de route à un peu moins de 0°c, puis nous partons à la rencontre de JD et Julia au péage de Toulouse direction Albi.

Une Yam' R1, deux Monster, deux Bandit 1200, une 1098 et une Fazer 600 sont donc les "forces en présence".

Le début est de l'autobeurk jusqu'à Albi, puis on attaque les virages direction Réquista, avec quelques glissouilles de l'avant pour certains, sans doute dûes à des pneus encore froids sur les côtés.

Un chocolat chaud à Valence d'Albigeois nous fait oublier pour quelques instants le froid qu'il fait dehors, avec le vent qui s'est levé, malgré le soleil.

Poursuite vers Réquista, puis remontée vers Rodez par une jolie route assez tortueuse par endroits et une remontée de gorges avec des virages se refermant parfois dangereusement.

Je me laisse un peu emporter par l'excitation de retrouver des virages après tant d'abstinence (cf. les Pinguinos !) et je mène la danse tambour battant, avec quelques virages pris assez forts, dont un où j'ai bien perdu l'arrière après avoir freiné fort suite à un excès d'optimisme. Fred me suit et un peu plus loin me fait signe de m'arrêter, pensant avoir vu quelqu'un derrière nous faire un "tout droit".

Effectivement nous revenons sur nos pas et nous voyons Fabien debout, sa moto aussi, mais apparemment bien embêté : il est allé tout droit dans un virage "chaud", a freiné fort sur le gravier et a couché sa moto sur le côté gauche. Heureusement il n'a rien, et son Monster s'en tire bien : quelques rayures, mais plus embêtant un sélecteur de vitesse cassé que nous "réparons" grâce au scotch de Philippe (il faut vraiment que j'ai un rouleau sous ma selle !!) et un manche de tournevis, remplacé plus tard par une cuillère retournée.

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Nous décidons d'écourter la balade en continuant jusqu'à La Primaube, où nous nous arrêtons dans une pizzeria.

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Le retour se fait par Villefranche de Rouergue puis Laguépie et Gaillac, par des températures plus clémentes et des échanges de motos pour certains. Avec à la clé des échanges d'impressions intéréssants !

Arrêt au bord de l'Aveyron à Laguépie, un petit coin magnifique dans ce village typique.

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Je prends avec plaisir la R1 de JD avec laquelle je m'amuse instantanément, c'est vraiment un régal à conduire cette trotinette, et ça pousse, ça pousse .... Il faudrait quand même que j'essaye la nouvelle "1098 carbone" de Fred maintenant pour sentir les "good vibrations" typiques des bi-cylindres :).

Nous nous quittons à Gaillac, avec JD et Julia nous filons vers Toulouse (et moi sur la R1 jusqu' au bout :)), alors que le reste du groupe bifurque vers Montauban puis le Gers.

Encore une bonne journée sympa, malgré la chute de Fabien (qui j'espère a pu réparer les dégâts sans trop de frais !), mais moi j'attends maintenant avec impatience les beaux jours, ce n'était qu'une mise en bouche avant de prochaines balades tip top.

A ce sujet il serait excellentissime de s'organiser à plusieurs une bonne sortie en Mai / Juin vers vers le fameux col de Foradada puis Ainsa et le tunnel de Bielsa ! Je crois qu'on ne sera pas déçu :)) !!

14 janvier 2008

Los Pinguinos 2008

Du 11 au 13 Janvier nous sommes partis à 4 ( Fabien, Philippe, Frederic et moi) à cette grande concentration hivernale de motards qui rassemble plus de 20 000 personnes et qui existe depuis plus de 20 ans maintenant.

Elle se déroule à Valladolid, au Centre-Nord de l'Espagne, à environ 650 kms de Toulouse.

Philippe et moi en Bandit 1200, Fabien en Monster S2R 1000 et Frédéric avec sa nouvelle 1098 avons pris la route, bien chargés de tentes, duvets et vêtements chauds pour affronter le froid qui nous attendait à coup sûr.

La route à l'aller a été marquée par des conditions météorologiques rudes sur la partie Espagnole. La pluie s'est abattue de manière constante et marquée dès le Pays Basque, puis a laissé place à des températures glaciales et même un peu de neige, ce qui n'a pas manqué de bien nous stresser.

Comme si cela ne suffisait pas, ma Bandit s'est mise à tourner sur 3 cylindres, comme elle a l'habitude de le faire dès qu'il pleut beaucoup. Le problème est stoppé après avoir fait chauffer le moteur à l'arrêt, mais il faut que je m'occupe de ce problème récurrent sur les moteurs SACS, dont les fils de bougies sont hyper sensibles à l'humidité. Rien de grave mais contraignant ...

Une centaine de kms avant Valladolid, lors de l'arrêt à une station service au bord de l'autoroute, le ciel se dégage enfin et laisse place à un soleil éblouissant qui nous redonne le sourire après avoir vécu des conditions assez éprouvantes.

Le week-end a ensuite été réussi, beaucoup de monde et de convivialité sur ce terrain de Simancas, où les tentes se comptaient par centaines, sous les pins, chacun se débrouillant pour faire un feu de bois indispensable à la vue des températures hivernales le matin surtout (-2°c). Un bon apéro, des grillades succulentes, de quoi passer de très bons moments.

Le Samedi est dédié à la visite de Valladolid et des animations qui s'y tiennent, notamment le spectacle de stunt qui a été unaniment reconnu pour sa grande qualité. Impressionant.

Après quelques déboires minimes sur la 1098 de Frédéric qui ne démarrait pas le matin (batterie faible), nous quittons quand même les lieux le Dimanche matin par un froid glacial, après une nuit presque blanche en raison des rupteurs incessants et des "explosions" dans les pots (coupe-circuit) qui allaient juqu'à faire vibrer le sol. A 7h, certains irréductibles étaient encore debout !

Le retour est beaucoup plus calme que l'aller (pas une goutte de pluie), mais la fatigue se fait sentir, et nous arrivons chez nous en fin d'après-midi, après plus de 1300 kms de route en 2 jours.

Un très bon souvenir une fois de plus, à renouveller à coup sûr !!

Je laisse le lien de l'article de Fred à propos de cette sortie, beaucoup plus complet et illustré !!

http://chafmotard.canalblog.com/archives/2008/01/14/7565622.html

18 novembre 2007

Petit tour hivernal dans les Pyrénées Audoises

Nous parlions avec Jean-Denis depuis notre retour de circuit à Pau d'une balade à la journée pour se refaire un peu la main. Le week-end s'annonce beau et nous décidons de partir tous les 3 avec Julia, malgré le froid glacial de ce Samedi (départ par -3°c, pas plus de 5°c au meilleur moment de la journée).

J'ai concocté un petit circuit du côté des Pyrénées Audoises (Quillan) avec de belles petites routes désertes ou presque et un petit tour en altitude.

Départ vers 10h de Castanet Tolosan après un bon chocolat chaud, direction Villefranche de Lauragais.

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A la sortie de la ville, quand nous attaquons les petites routes, Jean-Denis me propose d'échanger nos montures. Evidemment ça ne se refuse pas d'essayer une R1, qui plus est en Full.

Direction Mirepoix, route sympa bordée de platanes, avec belles percées vers les Pyrénées frâichement enneigées. Moi je me régale sur la R1, vraiment impressioné par la puissance de la bête, capable d'accélérations de taré, le tout dans un bruit de turbine hallucinant. Y'a bon la R1 !! Du coup je me la joue un peu égoîste en lachant mes congénères mais c'est quand même trop excitant d'avoir un tel engin entre les mains sans pouvoir "voir un peu ce que ça donne" !

On fait tout de même quelques pauses pour s'attendre, et pour permettre à Julia d'essayer de se réchauffer. La température a vraiment du mal à remonter un peu malgré le soleil.

A Mirepoix, on file sur Chalabre par de petites routes tantôt sinueuses, tantôt très roulantes, qui me permettent de me régaler encore plus sur la Yam', et d'apprécier la rigueur du cadre en virage, le freinage radial surpuissant à l'avant, et puis de toujours plus profiter de ces accélérations DEMONIAQUES dont elle est capable ! Je crois que je n'ai jamais roulé aussi vite sur petites routes avec une moto ...

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                                         Si ça pouvait être vrai ...

Il faut quand même garder une bonne dose de sang-froid pour maîtriser la bête, et une expèrience solide des 2 roues pour éviter d'être catapulté dans le fossé au premier virage, à vouloir trop titiller la poignée ...!!

La route se poursuit vers Limoux, en passant un col qui offre une vue de premier ordre sur les Pyrénées Audoises. Puis nous filons vers Quillan, en empruntant une large route très propre avec de grands et larges virages, que je négocie le sourire aux lèvres sur la R1 ...

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Je crois qu'après 100 kms parcourus à son guidon, je suis encore plus décidé à acquérir une hypersport en remplacement de ma Bandit. Comment résister ??!!

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Nous nous restaurons à Quillan dans un bon petit resto, où Julia se réchauffe enfin. Bien rassasiés, nous reprenons la route une heure plus tard direction Belcaire, en prenant la fameuse côte de Quillan sur la D117, au tracé idéal propice à l'attaque. Je reprends ma B12, et, un peu déstabilisé par l'essai du R1, je peine à retrouver mes marques au guidon en m'offrant quelques dérobades de la roue ARR en rétrogradages un peu violents, mais la montée se poursuit sans encombre, avec Jean-Denis dans mon pneu ARR qui ne veut pas me lâcher !

Direction Belcaire et le plateau de Sault à 1000 m d'altitude, de grandes forêts de sapins, et la neige qui commence à apparaître !

Notre route initiale devait rejoindre le col de Chioula pour ensuite redescendre sur Ax les Thermes, mais la neige s'invitant sur les portions ombragées de la route, nous préférons rebrousser chemin afin d'éviter toute chute.

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Nous rejoignons alors la route de Lavelanet par une petite route bordée de hauts sapins, magnifique.

Classique retour par Foix et la Vallée de la Lèze, bien engourdis par le froid qui se fait sentir à partir de 16h30.

Un bon thé/croissants nous a bien réchauffé à notre arrivée chez JD et Julia.

Encore une belle journée passée, autour de notre passion de la moto, avec en prime de bonne sensations et la découverte de bien beaux paysages avant l'hiver ! A refaire à coup sûr !

29 octobre 2007

Sortie Piste à Pau !

Journée Moto-Expert à Pau-Arnos, week-end du 27/28 Octobre 2007

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Ma toute première sortie sur piste à Pau-Arnos date du 20 Mai 2007, où j'avais été convié par Frédéric et Philippe. Ca m'avait vraiment plu même si ma moto n'est pas la plus adaptée à la piste.

J'avais remis ça le 14 Juillet à Nogaro, où je m'étais senti moins à l'aise.

Alors quand Frédéric m'a annoncé qu'il y avait une nouvelle sortie à Pau organisée par Moto-Expert, j'ai tout de suite été intéréssé.

Les journées Moto-Expert sont vraiment géniales car le tarif n'est pas prohibitif, on tourne beaucoup (8 X 20 mn) et il y a 3 niveaux. Moi je choisis pour l'instant de m'inscrire en débutant pour poursuivre mon apprentissage de la piste sans tenter de rouler trop vite en suivant d'autres plus expérimentés que moi ...

Samedi à 14h, RDV chez Frédéric, nous partons pour Pau avec l'utilitaire de Philippe qui permet de transporter 3 motos et tout le bordel qui va avec.

Après avoir fait de bonnes courses à Fleurance (Gers), nous filons sur Arnos, à 20 kms de Pau, et nous nous installons sur le parking du circuit.

Des amis nous rejoignent vers 21h, s'en suit un apéro qui va bien, des grillades, une bonne croustade, bref, parfait ! Nous dormons dans la camionette chauffée grâce au groupe éléctrogène, vraiment une bonne organisation tout ça.

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Le réveil à 7h est dur mais ne nous plaignons pas, on a changé d'heure en notre faveur...

Il fait assez froid mais peu importe : le SOLEIL brille, et le brouillard que l'on craignait ne se manifeste pas.

Cela augure un journée fantastique.

Jean-Denis, qui logeait à une trentaine de kms, nous rejoint vers 7h30 avec sa belle R1 Full.

Alexis arrive lui peu après de Toulouse en fourgonette avec son KTM SuperDuke.

Mine de rien, nous sommes un petit groupe de 10 à tourner aujourd'hui : Bandit 1200, R1, Ducat' 1098, trois GSX-R 600, Buell XB12S, BMW K1200R, KTM SuperDuke 990 et Ducati 888.

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  K1200R, GSX-R 600, Ducati 1098                   R1, Bandit 1200                                 Ducati 888

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Notre groupe

Le circuit est situé en pleine campagne, dans un environnement magnifique, bordé de bois et de champs.

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     Le soleil matinal ...

Il est assez valonné, long de 3030 mètres, avec un dénivelé de 55 mètres entre le point le plus haut et le point le plus bas. Ce n'est pas un circuit très rapide, comme Nogaro ou Albi, où on peut prendre 250 dans la ligne droite. A Pau, je prends 180 tout au plus dans la descente, et à peine plus dans la ligne droite des stands. Par contre il y a des montées, des descentes, et beaucoup de virages avec notamment un "S" difficile à négocier mais très formateur et obligeant à violenter la moto pour la faire pencher. Un super circuit.

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Une météo idyllique pour une fin Octobre ...

Après quelques recommandations, nous nous élançons sur le circuit, pas trop rassurés, chacun dans la session de son niveau.

Les premiers tours de roue se font tranquillement, car les pneus sont froids, mais dès que 3 tours sont passés, GAZZZZ !

Petit à petit j'ai pris de plus en plus confiance en moi, et j'ai surtout réussi à déhancher convenablement (bon je ne touche pas le genou pour autant !), tout en roulant plus vite et avec de meilleures trajectoires.

Je ne me suis jamais fait véritablement peur, et je me suis vraiment régalé, la piste c'est vraiment le pied !!

Très satisfait de mon Michelin Pilot Power monté la semaine dernière à l'avant, ainsi que du déjà teste Pilot Road 2 à l'arrière. Aucune glissouille, bonne accroche, un régal !

Il faut dire que dès 10h la piste a été bien chauffée par le soleil, avec 19°c à 16h, les conditions parfaites étaient réunies !

Tout le monde avait le sourire aux lèvres en sortant de la piste, il n'y a eu aucune chute dans notre groupe.

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      1098 dans la "descente infernale"      

Laurent, la quarantaine, nous a épaté par son pilotage propre et performant sur sa Ducati 888, magnifiquement conservée, tenant la dragée haute à des motos nettement plus performantes et modernes. Quand en plus on le voit faire toutes les sessions (8) quand nous étions épuisés au bout de 7, je dis CHAPEAU !

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Ducati 888 "in action"

C'est heureux mais fatigués que nous rentrons dans le Gers (puis Toulouse pour moi) en utilitaire, après une journée énormissime.

A quand la prochaine ? En tout cas c'est sûr je m'inscris à la prochaine journée prévue je pense au Printemps prochain !! Bravo aux organisateurs de ces journées piste et quelle chance de vivre dans une région où l'on ne manque pas de circuits !!

    

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4 octobre 2007

Un Bandit à Paris !

Boucle Nantes - Paris - Toulouse du 29 Septembre au 1er Octobre 2007

Preuve en est que la Bandit 1200 est faite pour rouler, nous avons prévu le week-end dernier avec mon frère un périple sur 3 jours qui nous mènera à Paris, en faisant étape à Nantes.

Le Samedi matin, le départ se fait à 7h, car on est attendu en Vendée pour 13h, avec un froid glacial (4°c) mais une météo idéale. Nous prenons départementales et nationale jusqu'à Castelsarrasin (82), rien de réjouissant mais déjà plus intéréssant que ce qui allait suivre : 300 kms d'autobahn jusqu'à Saintes, au Nord de Bordeaux. On se caille sévère à 160 compteur en moyenne, vitesse raisonnable, de toute façon les seuls radars que nous avons rencontré étaient embarqués dans des breaks (Citron Xsara ou autre Ford Focus, avec deux rigolos à l'intèrieur qui ont l'air épuisés par leur travail harassant :)) qui prenaient l'avant, donc rien à craindre pour nous motards.

Nous arrivons à Nantes en fin d'après-midi après environ 600 kms, on trouve beaucoup de monde et un périphérique coupé du côté du Stade de la Beaujoire où se joue un match de la coupe du monde de Rugby...

Le lendemain nous partons à l'assaut de la capitale en longeant plus ou moins la Loire jusqu'à Angers par la Loire, sympathique, en plus le soleil nous accompagne.

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Puis l'autoroute, en passant par Le Mans et Chartres. En arrivant sur Paris, je suis impressioné par la verdure que l'on peut trouver à ses abords (du moins au Sud-Ouest) : beaucoup de forêts, comme celle de Rambouillet par exemple.

Puis nous approchons le centre de la capitale, en passant par son périphérique, bouché comme il se doit, pourtant on est un Dimanche, et il est 12h30 !

La circulation à Paris est assez spéciale, il y a énormément de monde (trop !) et on ose pas trop avancer quand on voit le nombre de radars automatiques que l'on peut y trouver. Un enfer pour les motards !!

Nous allons chercher nos cousins qui sont arrivés à la gare Montparnasse en train, devant la tour du même nom, et entamons une visite courte mais classique de Paris : la Tour Eiffel bien sûr, les Champs Elysées et l'Arc de Triomphe, la place Vendôme puis le très "Manhattanien" quartier de la Défense.

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Notre montée à Paris est avant tout l'occasion pour nous d'assister au concert au Stade de France du groupe The Police.

Nous rejoignons donc en fin d'après-midi le Stade de France, à St Denis (93) pour assister au concert de ce groupe mythique de pop/rock de la fin des 70's - début 80's, qui s'est officieusement séparé en 1986, et qui s'est reformé en 2007, à l'occasion d'une tournée mondiale, avec 2 dates en France (29 et 30 Septembre 2007), en raison du succès phénoménal des ventes du 1er concert (79 000 places vendues en 1h30, ce qui est un record, placant le groupe devant U2 qui s'était produit ici il y a peu).
Le 2ème concert regroupera aussi 79 000 specateurs, dont nous 4, ce qui porte à
160 000 le nombre de spectateurs pour les deux dates, preuve que la bonne musique, aussi ancienne soit-elle, plaît encore beaucoup, même aux jeunes...

Sting, Andy Summers et Steve Copeland ont interprété leurs plus gros tubes ("Roxanne", "Every Breath you take", "Can't stand losing you"...). Un super concert, grandiose, malgré une qualité sonore infèrieure à un zénith par exemple. Hé oui nous étions dans un stade, qui plus est immense, et forcément moins bien insonorisé qu'une salle fermée.

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Nuit au Sud de Paris, à proximité de l'aéroport d'Orly. Nous rentrons sur Toulouse le lendemain, par l'A20, assez monotone mais traversant de jolis coins à partir de Châteauroux. Nous avons pris la N20 à partir de Brive, et elle est vraiment super jusqu'à Cahors : bon revêtement et plein de virages partout : ça change de l'autoroute !!). Il fait presque 25°c, ce qui est bien agréable pour rouler...

Au total, 1800 kms, avec un peu de pluie sur Paris le dernier jour, mais beaucoup de chance d'avoir eu beau temps en cette saison de transition. Je crois qu'à plus de 34 000 kms il va falloir que je me décide à changer ma chaîne qui commence à avoir des points durs !

23 septembre 2007

Petite escapade en Bretagne

Road Trip en Bretagne du 27 au 31 Mai 2006

Je suis parti en solo, avec tente et duvet, et bien sûr mon fidèle destrier la Bandit 1200; direction la Bretagne, région que je connaissais déjà un peu pour y avoir habité à la fin des années 80.

Mon objectif était de rallier le premier jour l'extrême Nord-Est de la Bretagne, à savoir le Mont St Michel (qui se trouve cependant en Normandie ...). J'avais donc pas loin de 800 kms à faire, en suivant l'axe Toulouse - Limoges (par l'A20) - Poitiers - Nantes - Rennes - Mont St Michel. Je n'ai pas eu de pluie, mais c'est bien crevé que j'arrive à mon camping au Vivier s/mer, en Ile et Vilaine, une vingtaine de kilomètres à l'Ouest du Mont St Michel.

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Première journée en Bretagne, petit tour au Mont St Michel sous un ciel menacant et bruineux, typiquement breton ! En plus il ne fait vraiment pas chaud mais heureusement le ciel s'éclaircit un peu en cours de journée...

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Je prends la direction de l'Ouest et des Côtes d'Armor, passe par St Malo qui est une ville magnifique et typiquement Bretonne, avant de découvrir un peu plus loin le Cap Frehel, une bien belle avancée sur la mer où le vent souffle fort et où ces satanés nuages ne me quittent pas ...

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Je continue ma roue direction St Brieuc, toujours en longeant la côte, et le soleil se montre enfin du côté d'Erquy, avec une pause pique nique où la vue sur l'océan est superbe !

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La route devient vraiment agréable avec le retour du soleil, et je trace ma route vers le Sud, Morlaix puis Brest. Je ne connaissais pas cette ville, située à la pointe de la Bretagne, que j'avais depuis longtemps envie de découvrir, et on ne m'avait pas menti : détruite aux 3/4 par des bombardements pendant la seconde guerre mondiale, la ville montre aujourd'hui un visage assez triste, des constructions grisatres et un quadrillage de ses rues à l'américaine. La ville est assez industrielle, avec son important port de commerce et ses industries navales liées à l'armement. Mais bon, il reste encore quelques belles constructions, remparts, tourelles ... Autant de preuves d'un passé riche que l'on peut comprendre étant donné la situation de Brest, à l'extrême Ouest de la France.

Nuit dans un hôtel au Sud de Brest, n'ayant pas trouvé de camping dans cette zone trop urbanisée.

Le lendemain matin il fait très frais mais le soleil brille, pas un nuage à l'horizon. Ca tombe bien, car aujourd'hui les coins que je vais visiter comptent parmi les plus beaux de la côte Bretonne !

Presqu'île de Crozon, pointe de Penhir

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Toujours sur la presqu'île, le Cap de la chèvre

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Rouler en moto sur ces fines presqu'îles entourées d'eau est vraiment un grand moment. Les paysages valent assurément le détour et en plus il n'y pratiquement personne à cette saison de l'année.

Je mets le cap sur le Sud direction Douarnenez par une excellente route, et bifurque vers un sommet, Menez-Hom, qui culmine à 330 mètres au dessus du niveau de l'océan tout proche. Dommage que des entrées maritimes se soient invitées ...

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Puis je prolonge ma route vers la très connue pointe du Raz qui est assez spectaculaire. Un site magique. Au loin on peut aperçevoir l'île de Sein où est mort quelques jours avant (le 26 Mai 2006) Edouard Michelin.

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Et même un petit panorama pour le fun...

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Je prolonge ma route vers le Sud, le Morbihan, en passant par Quimper et Lorient.

Je fais un arrêt à Vannes, jolie préfecture du Morbihan, que je connaissais déjà assez bien. Passage obligé par son port de plaisance...

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Descente vers la presqu'île de Rhuys, et plus particulièrement Port-Navalo qui s'y trouve tout au bout. Vraiment une région très sympa avec de très beaux paysages Bretons à la clé.

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J'avais repéré un camping bien situé au bord de l'océan à St Gildas de Rhuys. Un petit paradis, c'est bien simple je suis le seul au camping, où il règne un silence presque assourdissant ! Les environs sont très sauvages.

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Il est malheureusement temps pour moi de remettre le cap sur le Sud et plus particulièrement le Pays Basque, où m'attend mon cousin, à Biarritz.

Banissant au maximum l'autoroute qui est ennuyeuse au possible en moto, j'essaye au maximum de prendre les routes nationales en passant à Nantes, Saintes et Bordeaux où je prends la N10 et l'A63 (gratuite en grande partie) jusqu'à Biarritz où je trouve un camping tip top. Le soir, petit resto et balade au bord de l'océan. Magnifique.

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Le lendemain, le retour se fait par la N124, Mont de Marsan, Auch puis Toulouse. Au final un bon périple de plus de 2000 kms, avec découverte de paysages marins fabuleux, dommage que les nuages se soient invités le premier jour. Si on bénéficie d'une météo clémente, la Bretagne est vraiment un coin sympa à découvrir en moto. Ma 1200 a été comme d'hab très agréable à conduire sur ces longues distances, et bien assez coupleuse pour doubler sans aucun souci !

9 septembre 2007

La Corse en moto : le paradis !

Road Trip en Corse du 30 Août au 8 Septembre 2007

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Chaque année avec mes 4 cousins et mon frère nous organisons un voyage à l'étranger, en moto.

Après avoir fait le Portugal en 2003, l'Espagne (Andalousie) en 2004 et l'Italie en 2005, nous avons décidé pour cette année de mettre le cap sur la Corse, d'abord parce qu'aucun d'entre nous ne connaissait l'île de beauté qui a tout de même une sacrée réputation, ensuite parce qu'on entend parler depuis bien longtemps de ses routes magiques à parcourir en moto ...         

Nous avons chacun pu bloquer 10 jours du 30 Août au 8 Septembre. Nous sommes 6 pour 4 motos (ma 1200 Bandit, celle de mon frère, une Hornet 600 et une Kawa Z750) et le problème qui se posait d'entrée était celui de la bagagerie, sachant que sur 2 motos nous serions 2 personnes. Heureusement sur les Bandit nous avons des top-case, qui s'avèreront indispensables.

Emettant initialement l'idée de visiter l'île en changeant de camping tous les soirs, nous avons vite renoncé en imaginant le chargement qu'il faudrait emporter avec nous (duvets + tentes). Notre choix se porte donc sur la location d'un bungalow à Porticcio (Corse du Sud, 20 kms au Sud d'Ajaccio), qui nous évite de prendre ce lourd matèriel, puisque nous louerons sur place draps et couvertures.

Fins prêts, nous partons de Toulouse le Jeudi 30 par l'autoroute direction Toulon (Var), sans reçevoir une goutte de pluie malgré les mauvaises conditions météo prévues. Il fait même grand soleil dès Narbonne. Ce dernier ne nous quittera d'ailleurs pas durant tout le voyage.

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A Montpellier, après 2 heures d'autoroute ennuyeuse, nous bifurquons par de plus petites routes bien roulantes vers Aigues Mortes et Arles, puis reprenons des voies rapides en passant par Fos, Martigues puis Marseille. Petit arrêt au vieux port sous un soleil éclatant, ça sent fort les vacances tout ça ! Pour rallier Toulon nous prenons la bien connue N8, viroleuse à souhait, qui grimpe au circuit du Castellet pour ensuite redescendre vers Toulon.

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Nous nons présentons au port de Toulon, et nous alignons avec d'autres moto en attendant le ferry (compagnie Corsica Ferries). Embarquement à 21h, on nous attache les motos un peu légèrement mais en fait ça tiendra très bien, puis de toute façon le ferry tangue très peu sur l'eau.

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Nous avons payé le minimum pour la traversée, pas de cabine, autrement dit on dort par terre dans les couloirs ou sur les fauteuils du restaurant, vraiment pas super.

Après une nuit presque blanche, nous arrivons à Bastia (Haute-Corse) à 7h le lendemain matin. On descend les motos et prenons un petit déjeuner bien mérité sur le port. Les vacances commencent véritablement !!

Ajaccio est à 150 kms environ de Bastia, et nous avons la journée pour faire la route, no soucy. Le début est peu intéréssant, c'est tout droit et assez urbanisé... Au bout de 20 kms environ les "festivités" commencent : la N193, seule route importante qui traverse l'île, s'avère viroleuse à souhait, et traverse des coins magnifiques, parfois même presque désertiques, au fur et à mesure qu'on s'élève vers Corte.

Ensuite, la montée s'accélère franchement vers le col de Vizzavona (1163 m) et devient un véritable "circuit" incitant à se tirer la bourre au milieu des montagnes, ce dont nous ne nous sommes pas privés, en traversant par endroits des villages typiques au charme Corse.

La longue descente sur Ajaccio est tout aussi géniale, vraiment on se régale et la météo est ... idyllique !

Nous arrivons à Porticcio, petite station balnéaire au Sud d'Ajaccio, notre bungalow est pas immense mais sympa, nous avons une vue sublime sur la mer et les îles Sanguinaires, et une plage à 2 minutes. Le RÊVE !

1er jour, nous descendons à Propriano par les petites routes côtières qui alternent entre bon et très mauvais revêtement voire même piste ! Du coup on n'avance pas bien vite mais la vue dominant la mer est sublime, comme toujours sur l'île. Propriano est typique, nous on décide de descendre un peu plus au Sud vers la pointe de Campomoro où nous prenons notre premier bain dans une eau délicieuse.

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Le retour sur Propriano est magique, avec le jour qui baisse, les couleurs sont époustouflantes !

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Et pour bien finir la journée, nous découvrons la route qui sera le théâtre de nos plus grosses bourres sur l'île : la N196 qui relie Propriano à Ajaccio, en passant par la montagne, est un MUST qu'il ne faut pas rater : des virages bien larges à n'en plus finir sur 60 kms, montées, descentes, le tout dans un environnement forestier bien agréable. Honnêtement il est impossible pour un motard de rester tranquille par ici. Un régal. J'en ai bien profité tant que j'étais seul sur ma moto. A deux c'était une autre histoire...

Le lendemain matin, il fait comme d'habitude ici un grand soleil et nous avon prévu de visiter Porto et les calanques de Piana, inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco.

Nous montons donc vers le Nord, par des routes secondaires tantôt excellentes (les grosses bourres en témoignent :)) tantôt moyennes. La côte, qu'on domine souvent, est magnifique, les eaux sont par endroit d'une transparence incroyable : un bleu turquoise que je n'avais jamais eu l'occasion de voir de mes propres yeux.

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La découverte du site des Calanques de Piana et de Porto est incontestablement un moment inoubliable : la route, creusée en corniche dans ces colonnes rocheuses qui plongent dans la mer, se dirige vers le petit port de Porto, niché dans ce petit coin de la côte Corse, au milieu de ce somptueux golfe.

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A l'Ouest, l'avancée sur la mer du Capo Rosso est à ne pas rater : le site est majestueux.

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Après un petit repas à Porto, nous remontons par les pittoresque et sauvages gorges de la Spelunca, où nous nous baignons dans une eau incroyablement limpide et douce.

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Le retour se fait par une route de montagne tortueuse à souhait, avec pas mal de cochons sauvages sur la route... Méfiance ! La vue se dégage sur les sommets alentours, on est à 1000 m. d'altitude, avant de redescendre vers Sagone par Vico, sur un tracé très sympa encore théâtre d'une belle bourre pour certains !

Le lendemain, nous mettons le cap sur l'extrême Sud de la Corse, Bonifacio est ses fameuses falaises calcaires. Encore une fois la météo est avec nous, grand beau et des températures toujours agréables (jamais plus de 25°c)... Nous reprenons la "spéciale" Ajaccio - Propriano par la N196, toujours aussi sympa pour envoyer du lourd. La bonne surprise vient par la suite, sur la route Propriano - Bonifacio, sur la même nationale : des virages et encore des virages de fous, un bitume nickel, des vues permanentes sur la côte... On ne s'en lasse pas et encore une fois, grosse bourre en prévision.

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Nous repérons la plage de "Roccapina" où nous nous baignerons au retour. A remarquer le rocher du "lion couché" sur la crête sommitale.

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Et nous foncons vers Bonifacio, qu'il ne faut pas rater lors d'une visite de la Corse, surtout la ville haute qui domine la mer sur ces fabuleuses falaises calcaires.

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Après un bon repas typiquement Corse, nous reprenons la route vers le Nord pour découvrir la plage de Roccapina, qui attire l'oeil depuis la route, et prenons une piste sablonneuse mais pratiquable. L'endroit est idyllique et ressemble à s'y méprendre à certains petits paradis des Seychelles ou des Caraïbes : une eau turquoise, un sable blanc et fin : c'est splendide !

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Le retour, soleil couchant, est un grand moment, sur ces routes au tracé idéal. Nous avons bien fait de choisir de venir sur l'île en Septembre : il y a des touristes, mais pas en surnombre, et les routes sont loin d'être encombrées, contrairement à Juillet et Août.

Après avoir déjà fait pas mal de kms, et un peu fatigués par l'attention permanente que requierent ces routes, nous faisons une petite pause pendant une journée, où nous trainons dans Ajaccio et nous nous approchons des Iles Sanguinaires, au bout de la pointe qui s'étire depuis Ajaccio.

Le lendemain nous reprenons la route en partant tôt puisque c'est une grosse étape de plus de 300 kms qui nous attend, sur de petites routes la plupart du temps. Il est prévu de traverser l'île d'Ouest en Est, en passant par Aullène et surtout les aiguilles de Bavella, puis de rallier Porto Vecchio un peu plus au Sud.

La route commence sur de petites routes de montagne, dans de belles forêts de marroniers, et dans la fraîcheur du matin. Quasiment personne sur des dizaines de kilomètres. Magnifique, une fois de plus !

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Les aiguille de Bavella, très pointues, se profilent à l'horizon, mais malheureusement nous ne les verrons que très peu, les nuages ayant eu la mauvaise idée de s'y positionner, alors que tout autour le soleil brille ... Nous redescendons la longue route du col de Bavella, et aperçevons rapidement la mer, et quelques îles au large.

Arrivés sur la côte aux routes bien plus roulantes, nous roulons fort, à des vitesses très largement prohibées, et, sur la route de Porto-Vecchio, à l'entrée d'un village, nous voyons au loin deux ombres bleues clair pas très réjouissantes pour nous qu'on devait entendre depuis bien loin étant donné les régimes moteur auxquels nous tournions :) et surtout pour mon cousin qui venait de mordre une ligne blanche. Les deux gendarmes lui font signe de ralentir et de se ranger sur le côté, en laissant passer les 3 autres motos. Nous nous arrêtons quelques centaines de mètres plus loin, la peur au ventre, en se disant que ça devait bien arriver vu notre conduite un peu olé olé depuis notre arrivée sur l'île...

Finalement voilà notre cousin arrivant quelques minutes après visage détendu sous le casque, on est soulagé ! Les 2 gendarmes lui ont bien précisé ce qu'il risquait en mordant une ligne blanche, mais eux-mêmes étant motards, ont été indulgents et l'ont laissé partir ! Heureusement qu'ils n'avaient pas les jumelles ... Mais cela montre bien qu'un lien fort existe entre les motards, car je ne suis pas aussi sûr qu'ils auraient agi de la sorte avec une voiture !

Nous atteignons Porto-Vecchio, au sympathique petit port et sous un soleil éclatant qui se voile d'un coup, faisant même craindre la pluie. Finalement nous n'y aurons pas droit en reprenant la route vers Figari, Sartène et Propriano où là le soleil brille de tous ses feux.

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Coucher de soleil depuis notre bungalow:

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Le lendemain est prévue une journée plus cool, avec pour objectif la visite des gorges du Prunelli, à une trentaine de kilomètres d'Ajaccio, qui "accueillent" la plus grande réserve d'eau de Corse : le lac et son barrage de Tolla. Petites routes sympathiques avec de beaux points de vue, bref une escapade courte mais intéréssante, dans ces petits coins confidentiels de l'île.

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Le retour sur notre camping à partir d'Ajaccio se fait comme d'habitude par une route de fou, la D555, qui offre une succession de virages serrés à prendre plein angle. Je suis derrière, seul sur ma moto, et les autres sont devant, à 2 sur la moto, plein gaz et couchés comme jamais dans les virages : pot, cale-pieds, béquille et pédale de frein frottent dans les virages, preuve de l'incroyable tracé qui, imposant d'incessants pif-paf, met à mal la garde au sol des motos bien chargées.

Nous passons une bonne partie de l'après-midi sur la plage, sous un soleil brillant de mille feux, propice à la prise de photos au coucher du soleil.

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Nous achetons à Ajaccio sur le marché de la Coppa, un bon saucisson au sanglier et du fromage de brebis, de quoi finir les vacances sur une petite touche gastronomique.

Arrive malheureusement le jour du départ, nous remontons vers Bastia par la route de l'aller jusqu'à Corte et Ponte Leccia, et bifurquons vers l'Ile Rousse, au Nord-Ouest de la Corse. L'arrivée sur la côte par une route dominant la mer est splendide, les eaux sont ici aussi turquoises par endroits.

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Puis nous mettons le cap sur Bastia, en passant par le désert des Agriates. La D81 qui le traverse, jusqu'à St Florent, est encore une fois excellente : du pif-paf encore et toujours, une belle montée au col puis la descente au milieu de paysages assez arides, tranchant avec tout ce que nous avons pu voir jusque là.

Nous rejoignons Bastia par le col de Teghime et surtout la Serra di Pigno (960 m.) qui offre une vue incroyable sur Bastia et sa côte à l'Est et sur la côte Ouest, vers St Florent. Voilà qui clotûre bien notre périple Corse !                     

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Nous prenons le ferry à Bastia à 19h30

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Après une nuit très courte en sommeil à dormir là où nous pouvions dans le ferry, nous arrivons à Toulon le lendemain matin à 7h.

Après un bon petit déjeuner avec chocolat chaud et croissant géant (5 fois un croissant "normal"), nous prenons la même route qu'à l'aller, sous un soleil écatant et des températures hyper agréables.

L'autoroute entre Montpellier est ennuyeuse au possible, surtout quand on revient d'un voyage comme celui là où ça tournicotait sans cesse.

BILAN DU VOYAGE :

Extra, le meilleur que j'ai fait en moto, que ce soit par rapport au plaisir éprouvé en moto ou par rapport aux paysages rencontrés.

La Corse est magnifique, peut s'avérer très sauvage sur le littoral et dans les terres, et ravira tous les motards. Je leur recommande hautement l'île, finalement elle représente presque un paradis accessible (coût de la traversée en Ferry A/R : 80€), à savourer hors-saison car j'ai toujours entendu dire que Juillet-Août étaient blindés de monde. Donc à faire soit en Mai-Juin, soit en Septembre, bien que le soleil se couche plus tôt mais bon... En plus, cerise sur le gâteau, nous avons eu un temps exceptionnel et surtout, fait rare sur 10 jours, pas reçu une seule goutte de pluie !!

En moto, aucune avarie mécanique, 2800 kms parcourus au total, dont environ 1900 sur l'île. Aucun PV, et pourtant on en est pas passé loin ! Nous n'avons rencontré aucun contrôle de vitesse, par contre les gendarmes se postent ci et là pour faire des contrôles d'identité. Les radars automatiques sont rares (3 ou 4, en zone urbanisée) ... quand ils ne sont pas plastiqués...

Ma Bandit 1200 a bien supporté le voyage à 2 et bien chargée, s'est avérée bien adaptée à la route avec son moteur gorgé de couple ne manquant jamais de ressources, mais j'étais quand même beaucoup plus à l'aise tout seul lorsqu'il s'agissait de se tirer la bourre. Il faut dire qu'avec un poids de 220 kgs à sec + 2 personnes ça commence à faire lourd lorsqu'il s'agit de freiner comme un trapeur en entrée de courbe !

Au final, un super voyage qui nous restera en mémoire, et l'envie d'y retourner dès que l'occasion se représentera !!

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ON THE ROAD AGAIN ...!!

9 septembre 2007

Mon "pélerinage" moto

Pour me présenter un peu, j'habite à 15 kms de Toulouse, presque à la campagne, et je suis passioné de moto depuis 2001, l'année où j'ai décidé de me mettre à la moto.

Mon "pélerinage" moto commença véritablement en Août 2002, quand j'obtins mon permis A après quelques difficultés rencontrées aux épreuves du plateau, sans doute dû au stress mais aussi au fait que je n'avais jamais eu de 2 roues à moteur.

Persuadé de mon succès rapide au permis, je me suis offert en Mai 2002 une Suzuki Bandit 600 S bleue neuve avant même d'obtenir le précieux sésame.

Ma première moto, un bonheur immense dont je n'ai pas pu profiter tout de suite, mais seulement à la fin de l'été 2002.

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Pour décrire un peu ma machine, il s'agissait d'un roadster de 600 cm3, 4 cylindres en ligne et une puissance DIN de 78cv, largement de quoi se faire plaisir pour le débutant que j'étais !

Malgré le manque de puissance à bas régime (soit sous 7000 tours) propre aux 600 cm3 et le poids conséquent de cette Bandit (+ de 200 kgs à sec), elle reste une super moto à tout faire, ultra polyvalente et faisant bénéficier à son pilote d'une bonne protection grâce à sa bulle dont l'aérodynamisme a été bien pensé.

J'ai fait 25 000 kms avec, avec beaucoup de plaisir, de nombreuses balades en solo, notament dans les Pyrénées où je m'exerçais à la conduite en montagne qui n'est pas évidente pour un débutant.

Première moto, premiers déboires ! Les Toulousains connaissent bien le circuit de Candie, au Sud de Toulouse, car il est le seul point de rencontre des motards de la ville Rose. Chaque Vendredi soir on y retrouve pas mal de monde, autour d'un circuit minuscule (1 km à peine) plus étudié pour des 50 cm3 que pour des 1000 cm3...

Souhaitant depuis longtemps "tester" ce mini-circuit, je décide d'y tourner un samedi après-midi, sans y prendre de risques inconsidérés, quand un jeune abruti décide d'entrer sur le circuit avec sa mobylette sans me céder le passage : je saute sur les freins mais je roule trop vite et file tout droit dans les pneus servant de protection autour du circuit.

Je fais un vol - dont on me dira qu'il était impressionant - en atterissant plusieurs mètres après la moto, sans aucun bobo (merci l'équipement) mais tout de même un peu sonné.

La Bandit est repartie, mais avec tout un côté rapé, cligno et levier d'embrayage tordu, rétro mort ... Et pas une seule excuse du responsable de cette "sortie de route". Vive l'esprit...

Ce petit incident ne m'empêcha heureusement pas de rouler, et après avoir racheté en neuf rétro gauche + clignotants et levier d'embrayage, il ne restait plus qu'à faire repeindre le carénage gauche passablement râpé.

Quelques semaines plus tard, je me rends en week-end chez un ami du côté d'Arrens (Hautes-Pyrénées), et, lors d'une petite balade, je stationne ma moto au col du Soulor, en légère pente, sans (erreur de jeunesse ...) enclencher la première.

Nous partons en balade à pied, et au retour, horreur !!! Je vois au loin ma Bandit couchée sur le sol, qui, avec le vent violent qui soufflait et la pente, a tout simplement débéquillé ...

Bilan : encore un rétro + cligno cassé, et mieux encore je ne peux plus la démarrer car le levier d'embrayage est entièrement brisé et sur une Suzuki, il faut embrayer pour pouvoir démarrer ....

Bref, je redescends la moto au chalet et fais intervenir l'assistance, je rapatrie ainsi ma moto à la concession Suzuki de Tarbes qui me trouve par chance un levier d'embrayage qui me permet de rentrer sur Toulouse !

Ouf ...

Je parcourerai environ 25 000 kms avec ma première moto, et elle fera un voyage au Portugal l'été 2003, quand un malheureux jour de Septembre 2003, arrivant chez moi à 10km/h tout au plus, le chien du voisin traverse la route à toute allure sous mes roues, ne me laissant même pas le temps de sauter sur les freins : je lui roule dessus et je tombe sur le bord du trottoir, le pied coincé sous la moto (en chaussure bateau !). Le carter perd toute son huile et le propriétaire du chien, ayant vu la scène, a le bon réflexe de couper le moteur. Quelques égratinures pour moi, mais la moto est en sale état, bien râpée comme il faut. Après expertise de Suzuki, les frais de remise en état dépassent la valeur du neuf (la colonne de direction ayant été touchée, il faut entièrement "déshabiller" le cadre : plus de 48 000 Francs de réparation ! N'étant pas en tort, et après maintes difficultés pour faire avancer mon dossier auprès de mon assureur Euro-Assurances (que j'ai quitté après le sinistre), je décide de lui "vendre" ma moto pour un prix très correct, qui me permet en Janvier 2004 de racheter la même moto, couleur gris, auprès de l'importateur "Moto Import" basé à Toulouse, qui pratique des tarifs très intéréssants.

Preuve en est, j'ai du rajouter seulement 2000 F au prix de vente de ma moto sinistrée pour en avoir une neuve ! Finalement ça n'a pas été une mauvaise affaire cet accident, car à 25 000 kms je n'aurais pu espèrer la vendre à un particulier à ce tarif.

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Je lui "offre" quelques semaines plus tard un pot Leo Vince carbone, qui lui donne une meilleure gueule et une sonorité moins "électrique".

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Très bonne moto encore une fois, je parcours à nouveau 25 000 kms avec. Elle m'emmènera jusqu'à Gibraltar en Espagne, Venise en Italie, et un peu partout en France (Pyrénées, Alpes, côte d'Azur etc...)

Mais depuis quelque temps je lorgnais de plus en plus vers sa grande soeur, la Bandit 1200, que j'avais eu l'occasion d'essayer auparavant. Son couple de camion et sa plus forte puissance m'avaient bien séduit et, en Septembre 2005, je me décide à revendre ma 600 pour faire l'acquisition de la 1200.

Reprise 3500€ par mon concessionaire Suzuki à Saverdun (Ariège), elle restera à peine une semaine en vente ! Je lui achète une 1200, toujours modèle S, couleur gris, et je garde la bulle haute, les tampons pare-carters et le pot Leo Vince que j'avais sur la 600 pour les mettre sur ma nouvelle monture qui, mis à part le moteur, en diffère assez peu.

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En Septembre 2007, j'en suis à 31 000 kms, et c'est un régal. La cylindrée importante permet d'excellentes reprises, les mesures donnent à ce fameux bloc Suzuki SACS (dont la conception remonte à 1985, date de la sortie de la mythique GSX-R 1100) un couple de 10,5 mkg à 4500 tr/min et une puissance de 115 cv à 8500 tr/min. La moto n'est pas une bête de course mais le moteur permet d'enrouler sur le (gros) couple sans brutalité. Et quand on décide d'ouvrir en grand, la puissance est là jusque haut dans les tours. A deux sur la moto, on sent à peine le poids en plus, le moteur a un souffle inépuisable.

Ses seuls points faibles sont son poids important (220 kgs à sec) et son cadre un peu dépassé (double berceau) ou plutôt ses suspensions de qualité moyenne. Le freinage AV, malgré ses étriers 6 pistons, est puissant mais manque de mordant : j'ai souvent entendu dire que cela pouvait provenir des plaquettes, et comme je dois les changer je verrai si changement il y a.

Avec elle, d'innombrables balades en moto un peu partout en France, la Corse la semaine dernière, et même du circuit, avec 2 journées circuit très formatrices à Pau Arnos (64) en Mai dernier et Nogaro (32) en Juillet.

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